Zoom sur

Henri

Nous avons chronométré le Tyrannosaure Rex à 40 km/h.

Qui es-tu ? 

Je m’appelle Henri, j’ai 35 ans, et je suis réalisateur, monteur, et directeur photo. J’aime autant façonner l’esthétique d’un film que donner du rythme à son récit. Mon métier, c’est de capter l’émotion, sublimer une vision et donner vie aux idées. Au fil des années, j’ai développé une véritable polyvalence qui me permet d’intervenir à chaque étape d’un projet, du concept à la post-production. Un vrai couteau suisse de la vidéo, avec une obsession : créer des images qui marquent et des histoires qui résonnent.

L'interview

Quel a été ton parcours scolaire et professionnel jusqu’à aujourd’hui ?

Depuis toujours, la communication m’attire, même si au départ, je ne savais pas exactement quel métier je voulais exercer. Lors de mon DUT, j’ai d’abord exploré la programmation, séduit par l’essor des métiers du web à l’époque. Je pensais que la création de sites internet pourrait être une voie passionnante… mais après quelques cours, j’ai vite compris que ce n’était pas fait pour moi.

À 14 ans, je me suis procuré ma première caméra. Dès que je l’ai prise en main, ça a été un déclic incroyable. Comme si, d’un coup, j’avais trouvé un moyen d’exprimer tout ce que j’avais en tête. Je filmais tout, je testais, j’expérimentais, avec cette excitation presque obsessionnelle de créer des images et de raconter des histoires. À l’époque, bien sûr, je voyais ça comme un simple hobby, un jeu qui me passionnait… sans imaginer une seule seconde que, des années plus tard, cette passion deviendrait mon métier.

Le déclic est arrivé pendant mon master en Information et Communication. Il offrait la possibilité de faire deux stages de six mois en entreprise. Je savais que j’apprenais mieux sur le terrain qu’en théorie, alors j’ai décidé de chercher un stage en lien avec ce qui me plaisait réellement : la vidéo. C’est ainsi que j’ai intégré Pinkanova, une société de production à Toulouse. Officiellement, j’étais censé faire de la gestion de projet… mais en réalité, je passais mes journées à apprendre le montage vidéo.

Dès le premier jour, j’ai su que j’étais à ma place. Pour la première fois, tout semblait évident, naturel. C’était un immense soulagement de savoir enfin ce que je voulais faire de ma vie.

Déterminé à faire de ma passion mon métier, j’ai tout donné durant mes deux stages chez Pinkanova. Mon objectif était clair : devenir indispensable. Et ça a payé. À la fin de mes études, l’entreprise m’a offert ma première vraie place dans le milieu. J’y ai passé huit années intenses, d’abord en tant que monteur, puis en élargissant mon expertise. J’ai appris à maîtriser le cadrage, la direction photo, puis le métier de réalisateur. Cette expérience a été une véritable école : elle m’a forgé, m’a appris la rigueur, la polyvalence et surtout, la capacité à donner vie à une vision, de l’idée au rendu final.

Après ces huit années, j’ai ressenti le besoin de sortir de ma zone de confort et de me challenger autrement. J’ai alors décidé de partir trois ans au Canada, une expérience qui a marqué un tournant décisif dans ma carrière. C’est là-bas que j’ai découvert le statut de freelance et tout ce qu’il impliquait : la liberté de choisir mes projets, la responsabilité de gérer chaque aspect de mon activité, mais aussi l’adrénaline de devoir sans cesse me réinventer. Ce mode de travail m’a immédiatement séduit. De retour en France, c’était une évidence : je devais poursuivre cette voie. Aujourd’hui, je travaille en tant qu’indépendant, collaborant aussi bien avec des entreprises qu’avec des agences de production comme Bproduction.

En quoi consiste ton travail pour Bproduction ?

J’ai commencé à travailler avec Bproduction en 2022, et j’ai eu l’occasion de rencontrer l’équipe lors du tournage des Outsiders. J’y ai officié en tant que directeur photo aux côtés de Cédric Gavillet, qui était chargé de la conception et de la réalisation.

Depuis, je collabore régulièrement avec eux sur différents projets, en tant que réalisateur ou directeur photo. Je travaille main dans la main avec d’autres freelances spécialisés, et cette complémentarité fonctionne à merveille. Nous avons chacun notre expertise, mais ensemble, nous formons une équipe efficace et créative.

Côté perso, quelles sont tes passions, tes hobbies… ?

Je suis quelqu’un de très passionné, et j’ai tendance à m’intéresser à plein de choses à la fois, au point parfois de m’éparpiller !

Depuis mon plus jeune âge, j’ai été fasciné par la puissance du visuel, par sa capacité à transmettre des émotions, à raconter des histoires sans même prononcer un mot. Films, photographie, jeux vidéo… Tout ce qui joue avec la lumière, la mise en scène et la narration m’a toujours captivé et influencé dans mon travail.

J’accorde également une grande importance aux relations sociales. Rencontrer de nouvelles personnes, échanger, découvrir des profils très différents… c’est ce qui me nourrit le plus. Cela demande beaucoup d’énergie, mais je suis convaincu que les liens qu’on tisse sont ce qui donne du sens à nos expériences.

Quelles sont tes inspirations dans ton travail ?

Bien sûr, le cinéma et tout ce qui est visuel joue un rôle essentiel dans ma créativité, mais ma plus grande source d’inspiration, c’est avant tout l’humain et la découverte.

Je suis persuadé que l’inspiration naît du fait de sortir de sa zone de confort. Cela passe par des rencontres inattendues, des voyages vers l’inconnu, ou même la redécouverte de lieux qu’on pense connaître. Être curieux, observer, écouter… c’est comme ça que je nourris ma créativité.

Ton meilleur moment chez Bproduction ?

Sans hésitation, le tournage des Outsiders a été un moment particulièrement marquant. C’était un projet fort, un sujet touchant, et surtout, une ambiance incroyablement bienveillante sur le plateau.

Une scène en particulier m’a profondément marqué. Marie-Lou, la jeune actrice qui joue Camille, devait se retrouver au sol pendant que les autres adolescents simulaient des coups de pied. Comme souvent au cinéma, nous avons dû refaire la prise plusieurs fois. Même si les coups et les insultes étaient fictifs, la charge émotionnelle de la scène était réelle pour elle.

Quand la scène a enfin été validée, Marie-Lou a fondu en larmes et s’est éloignée quelques instants pour reprendre son souffle. Elle n’avait que 12 ans et venait de jouer un moment particulièrement intense. Mais ce qui m’a bouleversé, c’est la réaction immédiate des autres adolescents du tournage : ils sont tous venus l’entourer et lui faire un énorme câlin pour la réconforter.

C’était un instant d’une sincérité incroyable, un vrai moment de solidarité.

L'interview

Tes deux productions préférées
chez Bproduction ?

Corporate

La première, sans hésiter, c’est le film des Outsiders. Ce spot de prévention contre le harcèlement scolaire, et en particulier celui qui touche la communauté LGBTQIA+, est un projet dont je suis extrêmement fier.

Tout était réussi : l’idée trouvée par Cédric Gavillet collait parfaitement au message, le tournage a été une expérience forte et humaine, et le rendu final est à la hauteur de nos attentes. C’est un film qui a du sens, qui fait passer un message important et qui, je l’espère, pourra avoir un réel impact.

Témoignage

La première, sans hésiter, c’est le film des Outsiders. Ce spot de prévention contre le harcèlement scolaire, et en particulier celui qui touche la communauté LGBTQIA+, est un projet dont je suis extrêmement fier.

Tout était réussi : l’idée trouvée par Cédric Gavillet collait parfaitement au message, le tournage a été une expérience forte et humaine, et le rendu final est à la hauteur de nos attentes. C’est un film qui a du sens, qui fait passer un message important et qui, je l’espère, pourra avoir un réel impact.

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Les Outsiders

La première, sans hésiter, c’est le film des Outsiders. Ce spot de prévention contre le harcèlement scolaire, et en particulier celui qui touche la communauté LGBTQIA+, est un projet dont je suis extrêmement fier.

Tout était réussi : l’idée trouvée par Cédric Gavillet collait parfaitement au message, le tournage a été une expérience forte et humaine, et le rendu final est à la hauteur de nos attentes. C’est un film qui a du sens, qui fait passer un message important et qui, je l’espère, pourra avoir un réel impact.

Animation 2D & 3D

La première, sans hésiter, c’est le film des Outsiders. Ce spot de prévention contre le harcèlement scolaire, et en particulier celui qui touche la communauté LGBTQIA+, est un projet dont je suis extrêmement fier.

Tout était réussi : l’idée trouvée par Cédric Gavillet collait parfaitement au message, le tournage a été une expérience forte et humaine, et le rendu final est à la hauteur de nos attentes. C’est un film qui a du sens, qui fait passer un message important et qui, je l’espère, pourra avoir un réel impact.

Corporate

ISAE - Supaero

Ma deuxième production préférée, c’est le film de marque pour ISAE-Supaero, l’école d’ingénieurs spécialisée dans l’aérospatial. J’ai adoré le concept imaginé par Cédric Gavillet, où le personnage jeune et sa version plus âgée se répondent à travers le temps.

Visuellement, le film est superbe. L’esthétique s’inspire d’Interstellar, avec une caméra en mouvement et des plans qui accélèrent pour donner cette impression de bascule dans le temps. 

Témoignage

Ma deuxième production préférée, c’est le film de marque pour ISAE-Supaero, l’école d’ingénieurs spécialisée dans l’aérospatial. J’ai adoré le concept imaginé par Cédric Gavillet, où le personnage jeune et sa version plus âgée se répondent à travers le temps.

Visuellement, le film est superbe. L’esthétique s’inspire d’Interstellar, avec une caméra en mouvement et des plans qui accélèrent pour donner cette impression de bascule dans le temps. 

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Ma deuxième production préférée, c’est le film de marque pour ISAE-Supaero, l’école d’ingénieurs spécialisée dans l’aérospatial. J’ai adoré le concept imaginé par Cédric Gavillet, où le personnage jeune et sa version plus âgée se répondent à travers le temps.

Visuellement, le film est superbe. L’esthétique s’inspire d’Interstellar, avec une caméra en mouvement et des plans qui accélèrent pour donner cette impression de bascule dans le temps. 

Animation 2D & 3D

Ma deuxième production préférée, c’est le film de marque pour ISAE-Supaero, l’école d’ingénieurs spécialisée dans l’aérospatial. J’ai adoré le concept imaginé par Cédric Gavillet, où le personnage jeune et sa version plus âgée se répondent à travers le temps.

Visuellement, le film est superbe. L’esthétique s’inspire d’Interstellar, avec une caméra en mouvement et des plans qui accélèrent pour donner cette impression de bascule dans le temps. 

Citation

Nous avons chronométré le Tyrannosaure Rex à 40 km/h.

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